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5 conseils pour intégrer le développement durable dans vos pratiques d’affaires

5 conseils pour intégrer le développement durable dans vos pratiques d’affaires

Fondée en 1980 à Granby, Artopex mise sur la qualité et la durabilité des solutions de mobilier de bureau qu’elle développe. C’est par conviction que l’entreprise familiale a mis le développement durable au cœur de ses activités il y a plusieurs années. Aujourd’hui, elle en récolte les fruits : image de marque renforcée, meilleure attraction de la main-d’œuvre, réduction des coûts liés à la gestion des matières résiduelles, bonification du discours de vente et accès à plus d’appels d’offres. Mais comment y est-elle arrivée? Découvrez les 5 conseils de Daniel Pelletier pour intégrer le développement durable dans vos pratiques d’affaires

1. Organiser sa démarche

Pour commencer, Daniel Pelletier recommande aux entreprises de structurer leur démarche. Il y a beaucoup de possibilités dans le développement durable et il est facile de s’y perdre. Il importe de déterminer ce qui compte le plus pour l’entreprise et d’identifier les actions les plus rentables à long terme. Il est sage de s’entourer de ressources externes pour établir sa stratégie. « Un consultant externe ou une organisation comme Investissement Québec est là pour vous aider à structurer vos idées et à faire des choix éclairés, vous faire voir des options que vous n’auriez autrement jamais envisagées », explique M. Pelletier.

Il est également judicieux d’identifier à l’interne un petit groupe de personnes chargées de voir à l’atteinte des objectifs et de faire évoluer la stratégie. Un rapport de développement durable périodique est essentiel pour conserver la vision de l'entreprise, veiller à la réalisation des actions et des buts fixés, et faire preuve de transparence avec toutes les parties prenantes.

2. Mobiliser les employés par des actions simples et concrètes

Si avoir un objectif d'entreprise structuré est important, il l’est tout autant de sensibiliser et d’inclure tous les employés dans la démarche. M. Pelletier donne l’exemple de l’élimination des tasses à café en styromousse et en carton : « C’est une façon de rappeler jour après jour l’importance que nous accordons à cet enjeu, en plus de sensibiliser les employés à la cause. » Ayant en tête ces enjeux, les employés sont plus à même de proposer et de mettre en place des actions. Ils adoptent plus facilement de nouvelles façons de faire pour atteindre les objectifs.

3. Le virage vert génère des retombées plus larges que la réduction de l’empreinte environnementale

Par conviction, Artopex a mis le développement durable au cœur de ses activités il y a plusieurs années. Aujourd’hui, elle constate que cette décision a été la bonne et elle en récolte les fruits : image de marque renforcée, meilleure attraction de la main-d’œuvre, réduction des coûts liés à la gestion des matières résiduelles, bonification du discours de vente et accès à plus d’appels d’offres.

Pour l’entreprise familiale, l’amorce de sa stratégie de développement durable a été l’équivalent d’un cercle vertueux. « Les actions entreprises ont engendré des retombées positives : on cherchait constamment à faire mieux et plus. La prochaine étape de notre stratégie de développement durable sera d’optimiser l’utilisation de nos ressources, en intégrant une logique circulaire à toutes les étapes du cycle de vie des produits », conclut Daniel Pelletier.

4. Les investissements verts contribuent à augmenter la compétitivité

Depuis 2010, ce sont 65 millions $ qu’Artopex a investis dans le développement durable. Cela lui a permis d’innover en modernisant ses installations et ses technologies manufacturières et de devenir encore plus compétitive. Mais surtout, les économies d’énergie et de ressources réalisées ont eu une influence positive sur la rentabilité globale de l’entreprise.

5. Réduire son empreinte environnementale contribue aussi à améliorer son image

Développement durable va de pair avec retombées positives pour la communauté. « En plus de faire une différence pour les citoyens, notre implication communautaire fait que le nom Artopex est toujours perçu positivement. Cela aide à l’image de marque, mais également lors du recrutement. Or, en ces temps de rareté de main-d’œuvre, c’est un avantage non négligeable », précise M. Pelletier.

Par ailleurs, l’approvisionnement local devient de plus en plus important pour Artopex, qui concentre déjà 70 % de ses achats au Québec. Aujourd’hui, l’entreprise travaille sur un projet d’acquisition d’équipements qui lui permettra de rapatrier en sol québécois certaines unités de production présentement situées en Asie.

Conclusion :

En plus de comporter bien des avantages, intégrer des pratiques écoresponsables dans son entreprise fait partie des nouvelles normes pour demeurer compétitive. Or, le manque de ressources ou d’expertise pour cibler les mesures prioritaires pourrait représenter un frein à leur implantation. Pour y arriver, les entrepreneurs doivent garder en tête les objectifs et les bénéfices à long terme, s’entourer de ressources spécialisées et surtout favoriser l’approche des petits pas.

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